Extrait du dictionnaire .
C'est la proposition régissante ou principale qui impose
le temps auquel doit se mettre le verbe de la proposition subordonnée.
Les modes des propositions étant supposés connus, on distingue
trois cas :
Le verbe de la proposition principale et celui de la proposition subordonnée sont à l'indicatif ou au conditionnel.
Le verbe de la proposition principale est à l'indicatif et celui de la proposition subordonnée est au subjonctif.
Le verbe de la proposition principale est au conditionnel et celui de la proposition subordonnée est au subjonctif.
Le verbe de la proposition principale est au présent ou au futur.
Alors le verbe de la proposition subordonnée se met aux temps de l'indicatif
voulus par le sens, selon le rapport de temps entre l'action principale
et celle de la subordonnée (simultanéité, antériorité,
postériorité).
Principale à l'indicatif | Rapport des temps | Subordonnée à l'indicatif |
---|---|---|
Présent Dice (il dit) (avale) (maintenant) |
simultanéité antériorité antériorité antériorité |
Présent : ch'e cantu (que je chante) Imparfait : chè no cantàvamu (que nous chantions) Passé simple : chè tù cantasti (que tu chantas) Passé composé : ch'aghju cantatu (que j’ai chanté) |
Futur simple Dicerà (il dira) (un ghjornu) (un jour) |
antériorité postériorité postériorité |
Plus que parfait : ch'avìa cantatu (que
j’avais chanté) Futur simple : ch'o canteraghju (que je chanterai) Futur antérieur : ch'averaghju cantatu (que j’aurai chanté) |
Le verbe de la proposition principale est à un temps passé
de l'indicatif (imparfait, passé simple, passé composé,
passé antérieur, plus-que-parfait),
Alors le verbe de la subordonnée se met soit :
- à l'imparfait ou au plus-que-parfait de l'indicatif,
- au présent ou au passé du conditionnel, selon les mêmes rapports de temps ci-dessus, indiqués par le sens.
Principale à l'indicatif | Rapport des temps |
Subordonnée ... |
---|---|---|
Imparfait : dicìanu
(ils disaient) Passé simple : dìssenu (ils dirent) Passé composé : hanu dettu (ils ont dit) Passé antérieur : èbbenu dettu (ils eurent dit) Plus que parfait : avìanu dettu (ils avaient dit ) |
... à l'indicatif | |
simultanéité | Imparfait : chè no cantàvamu
(que nous chantions) |
|
antériorité | Plus que parfait : chè no avìamu cantatu (que nous avions chanté) | |
... au conditionnel | ||
postériorité | Conditionnel présent : chè no canterìamu
(que nous chanterions) |
|
antériorité | Conditionnel passé : chè no averìamu cantatu (que nous aurions chanté) |
Si le verbe de la proposition principale est au présent ou au futur, alors le verbe de la proposition subordonnée se met au subjonctif soit :
- au présent (rapport de simultanéité ou de postériorité)
- au passé (rapport d'antériorité).
Principale à l'indicatif | Rapport des temps | Subordonnée à l'indicatif | |
---|---|---|---|
Présent |
simultanéité | Présent: ch'ellu parli (avale) | qu’il parle (maintenant) |
postériorité | Présent : ch'ellu parli (dumane) | qu’il parle (demain) | |
antériorité | Passé : ch'ellu abbia parlatu (prima) | qu’il ait parlé (avant) | |
Futur |
simultanéité | Présent : ch'ellu parli (in quellu mumentu) | qu’il parle (à ce moment-là) |
postériorité | Présent: ch'ellu parli (dopu) | qu’il parle (ensuite, après) | |
antériorité | Passé : ch'ell'abbia parlatu (prima) | qu’il ait parlé (avant) |
Si le verbe de la proposition principale est au passé (imparfait, passé simple, passé composé, passé antérieur, plus-que-parfait), alors le verbe de la proposition subordonnée se met au subjonctif soit
- à l'imparfait (rapport de simultanéité ou de postériorité),
- au plus-que-parfait (rapport d'antériorité).
Principale à l'indicatif | Rapport des temps | Subordonnée au subjonctif | |
---|---|---|---|
Imparfait : vulìate (vous
vouliez) |
simultanéité | Imparfait : ch'ellu vultassi (in quellu mumentu) | qu’il revînt (à ce moment-là) |
postériorité | Imparfait : ch'ellu vultassi (dopu) | qu’il revînt (ensuite, après) | |
antériorité | Plus que parfait : ch'ellu fussi vultatu (prima) | qu’il fût revenu (avant) |
Si le verbe de la proposition principale est au présent du conditionnel,
alors le verbe de la proposition subordonnée se met généralement
- à l'imparfait du subjonctif (rapport de simultanéité ou de postériorité)
- ou au plus-que-parfait du subjonctif (rapport d'antériorité).
* N. B. - Il est toléré de mettre également au présent du subjonctif le verbe de la subordonnée.
Principale au conditionnel | Rapport des temps | Subordonnée au subjonctif | |
---|---|---|---|
Présent : vulerìa
(je voudrais) |
simultanéité | Présent * : ch'ellu parli (avale) | qu’il parle (maintenant) |
simultanéité | Imparfait : ch'ellu parlassi (avale) | qu’il parlât (maintenant) | |
postériorité | Imparfait : ch'ellu parlassi (più tardi) | qu’il parlât (plus tard) | |
antériorité | Plus que parfait : ch'ellu avessi parlatu (prima) | qu’il eût parlé (avant) |
* toléré
Si le verbe de la proposition principale est au passé du conditionnel,
alors le verbe de la proposition subordonnée se met au subjonctif
:
- soit à l'imparfait (rapport de simultanéité et de postériorité)
- soit au plus-que-parfait (rapport d'antériorité).
Principale au conditionnel | Rapport des temps | Subordonnée au subjonctif | |
---|---|---|---|
Passé : averìa
vulsutu (il aurait voulu) (in quellu mumentu) (à ce moment-là) |
simultanéité | Imparfait : ch'ellu parlassi (tandu) | qu’il parlât (alors) |
postériorité | Imparfait : ch'ellu parlassi (dopu) | qu’il parlât (après) | |
antériorité | Plus que parfait : ch'ellu avessi parlatu (prima) | qu’il eût parlé (avant) |